Il y a un an exactement, le mardi  13 août 2024, j’écrivais un blogue intitulé « Quelle chaleur ! ». Je pourrais le republier intégralement aujourd’hui. Le plan canicule, le réchauffement climatique, la recherche des ombrages, les pantalons courts des hommes et les robes longues des femmes, tout cela se répète aujourd’hui.

Je ne me rappelais pas à quel point la situation climatique avait été similaire l’année dernière à Genève.

Les cinémas indépendants proposaient des séances gratuites l’après-midi dans des salles bien fraîches et les cinéphiles en ont profité. L’offre tient toujours.

Il semble que la période caniculaire va durer plus d’une semaine cette fois-ci. Plus longuement que précédemment.

Tatouages

Y a-t-il du nouveau ?

Probablement pas, mais certains faits me frappent davantage. Par exemple, l’apparition, sur des corps dénudés, de nombreux tatouages. En hiver, recouverts par de chauds vêtements, ils restent invisibles. Maintenant, ils font tout leur effet.

Sur  cette dame élégante aperçue dans le tram, des feuilles bleues accompagnent une rose au-dessus de sa cheville gauche et de sa chaussure à talon très effilé.

Quel est le but d’une telle opération ? Voulait-elle se comparer à une rose ? Je ne lui ai pas posé la question. D’ailleurs les tatoués peinent à expliquer leur geste quand on ose le leur demander.

SDF

La chaleur incite les Sans Domicile Fixe à rester dans la rue, où ils espèrent  attirer l’attention.

Devant des magasins d’alimentation ou des banques, des quémandeurs s’installent, parfois en famille.

 Ils trouvent un trottoir assez large pour y déposer des matelas qui leur serviront plus tard, avant que la police ne les expulse.

Pour répondre à ce genre de problèmes, une organisation caritative telle que Carrefour Rue aide de son mieux ; elle propose des lieux où ils peuvent dormir, manger et se laver. Insuffisants, certainement, les sources financières ne suffisent pas. Mais c’est un mouvement dans la bonne direction.

D’autre part, les gens qui sortent de la norme ne se laissent pas aisément entraîner selon des règles strictes. Il n’est pas facile de l’admettre.

Et ils se retrouvent seuls.

Le lac

Les récents aménagements dans la rade de  Genève ont multiplié les possibilités de se baigner et de se dorer au soleil. Attention aux risques – noyades ou brûlures – certes, mais quel plaisir !

Contempler les vagues, les canards, les bateaux, la couleur intense de l’eau, voilà qui apaise l’esprit.

Et la beauté du lac est particulièrement mise en évidence par son superbe Jet d’eau.