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A la Fête de la musique

Même si l’on n’est pas un grand amateur de musique, on ne peut échapper aux vibrations sonores qui envahissent la ville durant les journées de  la Fête de la musique.

Cette année, elle a débuté le 21 juin, jour de l’été, comme cela avait été prévu par l’inventeur de cet événement, le ministre de la culture français Jack Lang en 1982.

A Genève, il a fallu dix ans pour qu’elle soit fêtée pour la première fois et elle a pris de plus en plus d’ampleur depuis. Pendant trois jours, désormais, la musique, voire les bruits rythmiques, planent autour de nous. Des Bastions à la Vieille Ville, des kiosques ont été installés, proposant des produits musicaux ou alimentaires. Les salles de concert, les églises, les cours intérieures ont accueilli des musiciens de tous les styles.

A part quelques violentes averses samedi, le temps a été plutôt favorable, ni trop chaud, ni trop froid.

Pour ma part, je me suis contentée, les deux premiers jours, d’entendre les sons de loin.  Dimanche, je me suis laissé entraîner. Quelle cacophonie parfois, il faut le dire.  

A la Treille, Radio Vostok faisait crier ses hauts parleurs, tandis que les Lilting Banshees essayaient de nous initier aux musiques celtiques, et que, du parc des Bastions, nous parvenaient des sonorités multiples, quoique atténuées.

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Les Bastions vus de la Treille

En revanche, la terrasse Agrippa, toujours dévolue à la musique klezmer, n’avait rien à craindre de ses voisins, la cathédrale et l’église luthérienne, où les concerts se déroulaient à l’intérieur.

Ces deux hauts lieux chrétiens avaient rarement attiré tant de monde. Devant la cathédrale de Saint-Pierre, les files se prolongeaient pour entendre l’orgue ou la musique chorale, la limite des entrées étant fixée à cinq cents personnes, visiblement insuffisante.  

En face, sur la cour Saint-Pierre, des danses urbaines et drolatiques pouvaient les divertir les gens durant leur attente, telles les productions Jo & Alex de Sophie Ammann et Pauline Raineri.

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A côté de l’église luthérienne, la queue devant la boutique de glaces était également dense, mais je ne sais si les clients étaient aussi ravis que les auditeurs des concerts du quatuor Arolo et du duo de chanteurs d’opéra, Marion Fontana, Febo Fabio, accompagnés de la pianiste Ludmilla Bosshardt.

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Marion Fontana a particulièrement brillé.

 

En face de l’Hôtel de ville, dans le lieu communément appelé les Canons (de l’Escalade), la RTS avait préparé un emplacement où le public pouvait s’installer  sur des chaises longues. La radio romande proposait notamment  le chanteur Lôtre qui a su conquérir les nombreux assistants.

Bref, les possibilités d’étancher nos soifs musicales étaient nombreuses et variées, proposées par des musiciens à qui la population genevoise a su faire fête.

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