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Blanc de blanc

Depuis quelques jours, Genève survit sous une chape de brouillard. Pourtant, la météo sur mon téléphone portable annonce un soleil radieux. Alors qu’on devrait pouvoir admirer les sommets environnants, on ne voit que les toits couverts de neige et le ciel blanc.

Pour en avoir le cœur net, je décide de me rendre sur la montagne la plus proche, le Salève, auquel on accède par un téléphérique.

Au bout d’une demi-heure de bus, j’atteins le pied du Salève. Son sommet est invisible, il est nimbé de brume. Découragée, je remonte dans le bus et vais rentrer bredouille.

Mais à côté de moi, un couple s’extasie en regardant les photos sur leur téléphone. Intriguée, je leur demande d’où ils viennent. Du Salève, répondent-ils, la vue est magnifique, le soleil resplendissant.

Le téléphérique

Aussitôt, je ressors et me dirige vers le téléphérique. Je ne suis pas la seule. Lorsque la cabine arrive, qui peut accueillir soixante personnes, nous la remplissons immédiatement.

Le trajet est rapide. En cinq minutes, on passe de 432 mètres à 1093 mètres.

D’abord, on surplombe l’autoroute et les falaises, puis on traverse la nappe grise, sans visibilité aucune, et tout à coup, c’est le miracle, le ciel bleu, les arbres blancs, avec en face, le Jura paré de blanc.

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sortie téléphérique.JPEG

 

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Dans la cabine, chacun pousse un cri d’émerveillement. Les réactions d’admiration s’expriment en de multiples langues.

La gare d’arrivée

Le bâtiment abritant la gare d’arrivée, qui fut construit en 1931-2 par l’architecte genevois Maurice Braillard, a subi récemment une rénovation et a rouvert en octobre 2023. Si l’on espère y trouver un lieu où s’asseoir au chaud, boire un thé, s’attabler pour un repas en contemplant la vue, c’est raté. Le restaurant n’a pas encore trouvé preneur. Il ouvrirait au printemps, paraît-il.

En attendant, un aimable couple installé dans une petite roulotte, propose une tasse de café ou de chocolat, des crêpes ou des churros, histoire de nous réchauffer.

La terrasse d’où s’envolent en été les parapentistes est blanche et vide.

La petite baraque qui servait naguère des en-cas sommaires a disparu.

Pour un repas, il faut se rendre à l’Observatoire : un écriteau annonce qu’il est ouvert toute l’année et accessible à pied en 25 minutes. Vu le sol neigeux, il vaut mieux se méfier, ne pas marcher trop vite. Cela doit sûrement prendre plus de temps.

On peut se faufiler dans les chemins à travers la forêt, sous les arbres qui supportent encore des amas de neige, embellis par le soleil.

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Quant à moi, j’ai mené mes pas du côté des Treize Arbres, longeant la route plutôt que les raccourcis glissants entre les arbres.  Et je découvre le panorama, but de ma promenade : les Alpes brillent dans toute leur blanche splendeur.   

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Commentaires

  • Bravo pour ces retrouvailles avec le Salève après la pause forcée des travaux au téléphérique! Souvenirs magiques de sortie du stratus et vue somptueuse si près de la ville. Comment s’est passé la descente?? Bien fait une provision de bon air??

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