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Tennis aux Eaux-Vives

Je ne résiste pas au plaisir de vous parler du Gonet Geneva Open, c’est-à-dire le tournoi de tennis ATP250 qui se joue ces jours au Parc des Eaux-Vives, dans un cadre incomparable. J’y ai été prise en flagrant délit par les caméras de la télévision, de sorte que je ne peux me cacher.

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Le pied, à la droite de l'image, n'est pas le mien

Mais je n’y ai passé que deux jours. Il m’a été difficile de me procurer des billets. Alors que j’imaginais, dans ma naïveté de joueuse amateur, et membre du club, que je pourrais facilement en obtenir pour le début, dimanche et lundi. Tout était complet, me dit-on à la billetterie.

Il m’a fallu l’aide d’une amie bienveillante qui n’avait pas l’utilité du sien toute la journée, pour que je puisse entrer dimanche. Quant au lundi, pas question. Heureusement, pour le mardi, il restait encore deux places !

Or, quand on atteint finalement le graal, quand on a escaladé les marches et que l’on cherche sa place numérotée, on s’aperçoit que la moitié des gradins sont vides. On peut s’asseoir où l’on veut. Pourquoi ? Peut-être parce que les personnes qui ont acheté des abonnements pour la semaine ne passent pas toute la journée sur leurs bancs, que les invités ne se présentent que pour quelques heures, ou que les acheteurs de billets à l’avance ne sont pas toujours là. Bref, quand on vous dit « complet », c’est complètement faux. Du moins en début de semaine, ainsi que je peux en témoigner.

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Pour me rendre au Parc des Eaux-Vives, mardi en fin de matinée, j’ai voyagé dans le même bus qu’un groupe d’enfants d’une dizaine d’années accompagné de leur professeur. Comme je demandais à une fillette où elle allait, elle s’est adressée à son prof par son prénom (connu de la rédaction, comme on dit dans la presse) pour savoir quel était le but de leur sortie. Surprise ! Ils se dirigeaient aussi vers le tournoi de tennis. J’espère qu’elle aura eu du plaisir à découvrir la petite balle jaune.

Plusieurs classes étaient invitées ce jour-là. Voilà une bonne initiative pour l’initiation au tennis parmi les enfants des écoles.

Les caprices du soleil

Les premiers jours ont bénéficié d’un grand soleil dont je n’ai pas su éviter les rayons brûlants.

Une fois sur place, avec un billet, on a le choix, mais pas moyen d’échapper au soleil. On ne va pas s’en plaindre, car, qui sait, il est capricieux.

En plus du Court Central (Center Court, faut-il dire, pour être dans le ton), des matches et des entraînements de simples ou de doubles se déroulent sur des terrains annexes. Pendant que je suivais la fin de partie entre Andy Murray et Yannick Hanfmann, reprise après l’interruption intempestive par l’orage de la veille, Novak Djokovic, la star invitée à grands frais au dernier moment par les organisateurs, se mettait en jambes. Il s’entraînait avec le Norvégien Casper Ruud. Une amie qui avait eu du nez et avait préféré le Court 2 au Court central. Elle a même pu les photographier.

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Djokovic (en haut) et Casper Ruud (en bas)

Quand une partie dure un peu trop longtemps et que les échanges prennent l’allure d’un essuie-glace, droite-gauche, droite-gauche, sans l’imprévu d’un amorti, on décide de changer d’air au Village, un emplacement sous tente, où se côtoient des boutiques et des bars. Quelques musiciens de jazz ont été invités à animer l’ambiance. Malgré la qualité de leurs interprétations, j’avoue que leur sonorité couvrait malheureusement le chant des oiseaux, si caractéristique du Parc et si mélodieux.

La star Djokovic

On avait prévu que Novak Djokovic serait opposé mercredi à Andy Murray. Mais celui-ci, en petite forme, ne parvint pas à remonter le handicap d’un mauvais début contre Yannick Hanfmann.  Battu par plus jeune que lui, il est sorti la tête basse, sous les yeux rageurs de sa mère, qui pouvait être d'autant plus abattue que son autre fils, Jamie Murray, a également passé par la trappe, en double mercredi.

C’est donc le jeune Allemand de 32 ans, guère connu par ici, qui devait relever le gant. Yannick Hanfmann n’était même pas cité dans la brochure de présentation du tournoi.

Quant à Djoko, je ne vous répéterai pas ce que toute la presse genevoise a écrit à son sujet et sur son amour déclaré pour notre ville. 

Et je ne vous raconterai pas en détail un match que chacun a pu découvrir sur son petit écran.

Novak Djokovic, premier joueur de la planète, qui fêtait précisément ses trente-sept ans ce mercredi, a recueilli les applaudissements d’un public conquis d’avance. Pourtant Hafmann n’ a pas baissé les bras. A la deuxième manche, il menait même trois jeux à rien, lorsque Novak, piqué au vif, se reprit, enchaînant les points. Il ne laissa plus une miette au malheureux Hafmann, l’Homme de chanvre, qui se décomposa.

Par 6-3, 6-3, Djokovic débute en conquérant dans ce Tournoi de Genève.

 

 

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